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La nouvelle loi française sur le droit d’auteur sur l’IA taxerait efficacement les entreprises d’IA et enrichirait les sociétés de gestion collective

La nouvelle loi française sur le droit d’auteur sur l’IA taxerait efficacement les entreprises d’IA et enrichirait les sociétés de gestion collective

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J’ai écrit ce blog à plusieurs reprises sur la façon dont les créateurs réagissent Intelligence artificielle générative. Universitaire juridique et expert en droit d’auteur Andrés Guadamoz Découvrez quelle pourrait être votre première tentative de dessin Nouvelle loi pour réglementer l’intelligence artificielle générative. Cela vient des hommes politiques français, qui ont pris l’habitude d’adopter de nouvelles lois qui tentent de contrôler la technologie numérique qu’ils comprennent rarement mais qu’ils n’aiment certainement pas.

Le texte de la proposition ne contient que quatre articles qui doivent être ajoutés en tant qu’amendements aux lois françaises existantes. Bien que courte, la proposition contient des idées incroyablement mauvaises. Le premier d’entre eux se trouve à l’article 2 qui, comme le résume Guadamoz, « définit la propriété [AI-generated] L’œuvre (désormais protégée par le droit d’auteur) des auteurs ou ayants droit des œuvres qui ont permis la création de ladite œuvre artificielle. » Voici le gros problème de cette idée :

Comment déterminer l’auteur d’œuvres qui ont facilité la visualisation d’une œuvre d’art générée par l’intelligence artificielle ? Même s’il peut sembler simple de considérer les œuvres d’IA comme des compilations ou des résumés d’œuvres existantes protégées par le droit d’auteur, c’est loin d’être le cas. Jusqu’à présent, je ne connais aucun moyen d’extraire un texte donné de ChatGPT ou une image de Midjourney et d’énumérer toutes les œuvres qui ont contribué à sa création. Ce n’est pas ainsi que fonctionnent ces modèles.

Parce qu’il n’y a aucun moyen de savoir exactement qui sont les créateurs dont le travail a contribué à créer un nouveau matériel d’IA avec Statistiques agrégéesGuadamoz suggère que les législateurs français pourraient souhaiter que les créateurs soient rémunérés en fonction de leur contribution aux supports de formation utilisés pour créer le système d’IA générative lui-même. En utilisant ses propres écrits comme exemple, il a calculé quelle part de tout rendement donné il recevrait en utilisant cette approche. Pour les résultats de ChatGPT, Guadamuz estime qu’il pourrait recevoir 0,00001 % de tous les paiements soumis. Par exemple, même si les droits de licence pour une œuvre très populaire créée à l’aide de l’IA s’élevaient à un million d’euros, Guadamos n’obtiendrait que 10 centimes. La plupart des bénéfices réels obtenus par les créateurs seront très faibles.

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L’article 3 de la proposition française s’appuie sur cette approche absurde en exigeant que les noms de tous les créateurs qui ont contribué à une production générée par l’IA soient inclus dans cette œuvre. Mais comme Guadamuz l’a déjà souligné, il n’y a aucun moyen de savoir exactement dont le travail a contribué à un résultat, la seule option étant d’inclure les noms de chaque créateur dont le travail est présent dans l’ensemble de formation – et potentiellement des millions de noms.

Il est intéressant de noter que l’article 4 semble reconnaître le problème de paiement soulevé ci-dessus et propose un moyen de le résoudre. Guadamoz explique :

Puisqu’il ne sera pas possible de retrouver l’auteur de l’œuvre d’IA (qui, rappelons-le, est protégée par le droit d’auteur et donc ne relève pas du domaine public), la loi imposera une taxe à l’entreprise qui gère le service. C’est donc en quelque sorte une propriété publique, mais c’est imposable, et la taxe sera payée par OpenAI, Google, Midjourney, StabilityAI, etc. Mais aussi par n’importe quel acteur open source et autres fournisseurs d’IA (Huggingface, etc.). L’impôt servira à financer les associations collectives en France… donc à moins que les gens veuillent adhérer à ces associations depuis l’étranger, ils n’auront rien, et ces organismes en récolteront les bénéfices.

En d’autres termes, l’effet net de la proposition française semble être de taxer les géants émergents de l’IA (principalement des entreprises américaines) et de verser de l’argent aux sociétés de gestion collective françaises. Guadomoz va jusqu’à dire : « À mon avis, c’est le véritable objectif de la législation. » Quiconque pense que c’est une bonne solution voudrait peut-être lire le chapitre 7 de The Walled Culture (Éditions numériques gratuites Disponible), qui cite A un rapport Révélant « une longue histoire de corruption, de mauvaise gestion, de confiscation de fonds et de manque de transparence ». [by collecting societies] Ce qui a privé les artistes des revenus qu’ils gagnaient. De toute évidence, il n’est pas judicieux d’essayer d’intégrer l’IA générative aux contraintes d’un ancien système de droits d’auteur conçu pour les livres ; Il est ridicule de s’en servir comme excuse pour détourner davantage d’argent des créateurs vers les sociétés de gestion collective.

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Suivez-moi @glynmoody sur Mastodonte. Initialement publié pour Culture fortifiée.

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