L'action de la société, qui atteignait 130 euros au tournant du siècle, a perdu 94 % de sa valeur au cours des trois dernières années.
Malgré tous les efforts des dirigeants, des actionnaires et du gouvernement français, Atos a vacillé d’une catastrophe à l’autre.
Sa valorisation boursière s'élève désormais à seulement 328 millions d'euros (281 millions de livres sterling), bien qu'il s'agisse d'une estimation généreuse compte tenu de l'avertissement de « changements potentiels ». [Atos’s] Structure du capital, ce qui peut diluer les actionnaires existants.
L’entreprise risque d’être renversée par l’histoire bien trop familière de malheur et d’orgueil des entreprises alimentés par la dette. Une grande partie de la faute est directement imputée à l’ancien ministre français des Finances, Thierry Breton, qui a dirigé Atos pendant une décennie jusqu’en 2019.
Sous Breton, aujourd’hui commissaire européen chargé des marchés intérieurs, l’entreprise a poursuivi la croissance avec acharnement. Un accord de financement par emprunt douteux a augmenté sa valeur marchande, mais Atos était aux prises avec une dette coûteuse.
Cependant, son successeur, Bertrand Meunier, a été contraint de démissionner en octobre après avoir présidé une crise profonde et un programme de restructuration dans un contexte de mécontentement croissant de la part de certains actionnaires et hommes politiques influents.
La nomination de Jean-Pierre Mustier à la présidence n'a évidemment pas rassuré les critiques quant à sa décision d'aller de l'avant avec les propositions hésitantes de Meunier.
L'appel de fonds, qui a maintenant été annulé, doit aller de pair avec un plan de scission qui verrait sa division informatique déficitaire vendue à Daniel Geredinsky, un milliardaire tchèque bien connu au Royaume-Uni, afin d'amasser un participation importante dans Royal Mail. Sainsbury's.
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