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La société française a confirmé que les téléphones portables de deux journalistes ont été piratés

La société française de cybersécurité a confirmé que les téléphones portables de deux journalistes français appartenant à l’agence de renseignement Mediapart ont été piratés par le logiciel espion Pegasus.

Le piratage des téléphones de deux journalistes de Mediapart, Lonac Protox et Edwy Plain, a été découvert par le laboratoire de sécurité d’Amnesty International dans le cadre d’un rapport de la Fédération internationale des journalistes ciblant 50 000 numéros de téléphone de clients internationaux dans le monde. L’équipe NSO est la société israélienne qui a créé Pegasus.

Mediapart a publié une série de rapports alléguant corruption, influence, blanchiment d’argent et soutien. Dassault Aviation et l’Inde ont signé un contrat de 59 000 crores de roupies (8 7,8 milliards de roupies) pour 36 avions de combat Rafale. Le mois dernier, un juge français a été chargé d’enquêter sur des allégations de corruption dans le cadre d’un accord de sécurité.

Mediapart a indiqué jeudi que les experts informatiques de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) avaient confirmé que leurs téléphones avaient été piratés avec Pegasus. Dans les deux cas, les experts sont arrivés à la même conclusion que le laboratoire de sécurité d’Amnesty International sur « l’infection par le pégase, ses méthodes, ses dates et sa durée ».

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Les téléphones de deux journalistes ont été contrôlés par des experts de l’Office central du siège parisien de l’ANSSI en matière de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Cela fait partie d’une première enquête lancée par le procureur général de Paris, Rome Heights, le 20 juillet, au lendemain du dépôt d’une plainte officielle par Mediapart.

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« Cette confirmation a été enregistrée lors de l’interrogatoire, au cours duquel deux de nos journalistes ont fourni des preuves techniques et un contexte chronologique expliquant pourquoi les services de renseignement marocains ont été désignés comme opérateurs de ce renseignement », a-t-il précisé dans un communiqué en français.

Le président français Emmanuel Macron a ouvert une enquête sur cette affaire sur ordre des agences gouvernementales marocaines, parmi celles visées par la surveillance.

Un employé anonyme de l’entreprise a déclaré jeudi à NPR que le groupe NSO, qui a été au centre d’une controverse mondiale sur son utilisation abusive du logiciel espion Pegasus pour pirater les téléphones de journalistes et de politiciens, a temporairement interdit à de nombreux clients gouvernementaux d’utiliser sa technologie.

Cette décision intervient un jour après que des responsables israéliens ont inspecté des rapports d’utilisation abusive de Pegasus dans le monde dans le bureau du panel NSO.

Une fédération internationale de médias a commencé à publier la semaine dernière des rapports basés sur une liste divulguée de 50 000 numéros de téléphone mondiaux surveillés par les clients de NSO. La source du logiciel espion Pegasus a été trouvée dans 37 des 67 téléphones examinés par des experts médico-légaux, dont l’Inde.

Le NSO affirme que son logiciel n’est vendu aux clients gouvernementaux qu’après avoir été testé par les autorités israéliennes. Le gouvernement indien a nié tout acte répréhensible et n’a ni confirmé ni nié l’achat du logiciel espion Pegasus.